Je me souviens de tout

Tof BEGOT a écrit:Je me souviens de "l'avant collège", même si parler de cela revient à parler de "l'avant big-bang". D'un collège minuscule, dépareillé, préfabriqué, humide et froid.

Je me souviens d'être arrivé dans les premiers, en 82 dans ce collège tout neuf, dont les locaux étaient bien plus petits que les actuels, mais quelle différence avec l'ancien!

Je me souviens de tous les profs, et je pense aussi que beaucoup se souviennent de moi, compte-tenu - je l'avoue mais je n'en suis pas fier - que j'étais loin d'être un élève modèle.

Je me souviens de M. Schwartzman en bio que je croisais parfois au bord du Suran alors que nous taquinions la truite, de M. Lovéry "Popeye" en Français qui aurait tenu plusieurs rounds face à Mike Tyson, de M. Moury le proviseur, de la surveillante Marie-Annick "spectroman" à qui on en a fait pire qu'à pendre ( j'entends encore sa voix résonner dans le préau), de Mme Kapouyan qui m'a appris à schprecher Deutch, de Mme Fonta en Histoire/Géo, de M. Joulakian de ses boussoles et ses bobines magnétiques, M. Foray en français, M. Lestringuez et ses cours destructeurs de tympans à la flûte, M. Genty et ses boîtiers Reflex, de M. Guillot et sa menuiserie, de Mme Grandjean qui, pour faire règner l'ordre, m'obligeait à regarder le placard en face de moi, et tous les autres, et il y en a un paquet!

Je me souviens des sorties au ski de fond, du voyage à Arles et de son concert de Rock à tout casser.

Je me souviens du foyer quasiment vide, dans lequel 300 élèves se battaient pour jouer à donkey-kong, un jeu électronique de poche qui n'intéresserait pas nos gamins plus de quatre secondes.

Je me souviens aussi que j'avais un tas de copains et copines, et beaucoup d'entre eux, aujourd'hui, ont des enfants collégiens...

Eric Brochand a écrit:J
Je me souviens de ma première heure de perm... de mon premier appel...
Je me souviens des élèves que j'appelais, qui pensaient pouvoir tester leur nouveau pion...

Cendrillon pour ses vingt ans
Est la plus jolie des enfants
Son bel amant, le prince charmant
La prend sur son cheval blanc
Elle oublie le temps
Dans son palais d'argent
Pour ne pas voir qu'un nouveau jour se lève
Elle ferme les yeux et dans ses rêves
Elle part, jolie petite histoire (2x)

Cendrillon pour ses trente ans
Est la plus triste des mamans
Son bel amant a foutu l'camp
Avec la belle au bois dormant
Elle a vu cent chevaux blanc
Loin d'elle emmener ses enfants
Elle commence à boire
A traîner dans les bars
Emmitouflée dans son cafard
Maintenant elle fait le trottoir
Elle part, jolie petite histoire (2x)

Dix ans de cette vie ont suffit
A la changer en junkie
Et dans un sommeil infini
Cendrillon voit finir sa vie
Les lumières dansent
Dans son ambulance
Mais elle tue sa dernière chance
Tout ça n'a plus d'importance
Elle part
Fin de l'histoire

Notre père qui êtes si vieux
As-tu vraiment fais de ton mieux
Car sur la terre et dans les cieux
Tes anges n'aiment pas devenir vieux

Eric Brochand a écrit:ahhhhhh Monsieur Pianet,
le seul prof d'Histoire qui nous racontait l'Histoire comme des histoires...
C'est le seul prof qui m'aura jamais fait aimer l'Histoire

CedricS a écrit:
Ah ouais je m'en souviens bien ...